Ecotrail de Bruxelles
Cette année je m’étais préparé pour participer aux 80 km
de l’Ecotrail de Bruxelles et ce samedi 9 septembre j’étais au départ du trail sous
l’Atomium.
Le
temps était maussade, la température fraîche et la météo nous prévoyait
quelques averses et orages pendant la journée… pas de quoi faire peur au
baroudeur.
J’avais
décidé de courir à du 8 km/h de moyenne et pour m’aider à tenir ce rythme j’avais programmé
ma montre gps avec un écran pour la vitesse, sauf qu’il affichait la vitesse
instantanée et que cette vitesse joue sans cesse au yoyo. Donc, comme vous
l’aurez compris, il ne me restait plus qu’à courir à l’ancienne.
Très
tôt dans la course, malgré toute l’énergie d’un un vététiste qui s’épuisait à
re-baliser devant nous, le fléchage s’avéra insuffisant voire inexistant car
complètement lavé et relavé par les pluies diluviennes de la veille. Après 15 km nous nous
sommes regroupés en un peloton polyglotte perdu dans les rues de Dilbeke ;
certains demandaient leur chemin…complètement surréaliste ! Pour ma part,
rôdé à ce genre de situation, je suis resté bien concentré sur la course et j’ai
continué sans trop me tromper de route.
Après
le ravitaillement du 20ème km je suis reparti seul avant de
rattraper un coureur flamand qui avait la trace en format gpx sur son gps…une
aubaine pour moi et un coureur français qui nous avait rejoint entre temps. Malheureusement,
le gars au gps marchait souvent et nous avons dû nous résoudre à le laisser là en
croisant les doigts pour que tout se passe bien pour nous.
Après
le ravitaillement du 40ème km, nous avons retrouvé un bon fléchage juste
avant de franchir, sous l’orage, le long tronçon boueux de la Grande Espinette.
Au
ravitaillement du 60ème km, nous avons été rejoints par un ami namurois
et ensemble nous
avons continué jusqu’au 70ème km où, par manque d'énergie (plus rien dans les baskets), j’ai dû laisser filer mes deux comparses.
Dès l'arrivée franchie nous avions droit à une douche chaude suivie d’un repas de pâtes avec une sauce au choix agrémenté d'une boisson soft.
Celui qui rentrait avec des cloches aux pieds ressortait sans mais il avait de l’équipement en plus ou en moins, vu qu’il n’y voyait rien.
Ensuite le repas ! un bon bol de pâtes généreusement nappées d’une sauce brulée qui vous laissait dans la bouche et le nez un gout de carbonisé “Pennes à la carbonisée”.
avons continué jusqu’au 70ème km où, par manque d'énergie (plus rien dans les baskets), j’ai dû laisser filer mes deux comparses.
Dès l'arrivée franchie nous avions droit à une douche chaude suivie d’un repas de pâtes avec une sauce au choix agrémenté d'une boisson soft.
Les infrastructures de douches consistaient en deux tentes; l’une posée sur le trottoir en asphalte avec les douches et l’autre posée sur le gravier servant de vestiaire, le tout sans éclairage le soir à 20h.
Celui qui rentrait avec des cloches aux pieds ressortait sans mais il avait de l’équipement en plus ou en moins, vu qu’il n’y voyait rien.
Mon objectif était de
courir l’Ecotrail en 10 h et j’ai terminé en 09 h 54 malgré les mauvaises
conditions de course et 81 km au compteur.
J'y reviendrai volontiers
Marcel
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